Bonjour à vous !
Voilà bientôt le retour de l’hiver, des après-midi chocolat chaud, plaid, film de noël et tous les clichés qui vont avec…
Mais aussi du retour de l’excuse : “je me suis pas épilé.e parce qu'on ne voit rien et puis CA TIENT CHAUD !!” alors qu’on sait bien qu’on a pas eu le temps et le courage de le faire…
Ca, c'était la situation clichée… Maintenant après la lecture de cet article, à toi de voir si tu ne veux pas changer la vision de cette situation et d’arrêter de justifier la présence des poils comme une chose négative. Après la lecture de cet article, on va essayer de te partager tout point de vue et que tu arrives à comprendre la vision de chacun, dans le but de s’accepter.
Comme tu l’avais compris on va parler du : POIL, de toutes ses formes et ces points de vue…
Mais alors d’où vient cette habitude de se justifier sur sa pilosité ? De la retirer ? De la cacher ? Ou alors de ne plus la retirer ? De l’assumer ? Et de la montrer ?
Prends note, je vais te donner pleins d’informations…
A quoi servent les poils ?
Pour commencer, nous allons parler scientifique. A quoi servent les poils sur notre corps ? Quels en sont leur utilité ? Quels sont les impacts si on les retire ? Quels sont les impacts si on les garde ?
Qu’est ce que le poil en terme général ? À l’origine, le poil sert à nous isoler du froid et à réguler la température de notre corps. Aujourd’hui, il permet de conserver le film hydrolipidique de la peau : c'est -à -dire, l’hydratation naturelle de ta peau. Une fois la peau épilée, l’hydratation se fait donc moins bien.
Point positif à retirer ses poils : Ça, c’est à toi de le voir par toi-même, c’est comme tu le sens :)
Point négatif à retirer ses poils :
On va parler santé et l’impact sur celle-ci.
-S’épiler le maillot trop fréquemment pourrait devenir néfaste sur le long terme, l’arrachage susceptible de provoquer des microlésions autour des lèvres…
-Une zone constamment épilée se retrouve sans glande sébacée, ce qui se retrouve moins lubrifiée et perd sa douceur avec le temps.
-Le retrait constant de ses poils accentue la perte de la régulation thermique du corps, qui est à la base l’action principale de celui-ci.
-Ils agissent comme une barrière contre les agressions extérieures (notamment pour les poils pubiens et de ceux qui bordent le vagin)
-Permettent de réguler l’écoulement de la sueur, de la transpiration.
D'ailleurs, se raser ou s'épiler les aisselles ne change rien à la quantité de sueur produite !
-Ils nous protègent, mais de quoi ?
Des rayons UV du soleil;
Des variations de température extérieure;
De la sécheresse vaginale
Du risque d’infection pendant un rapport sexuel
Mais à quoi servent nos poils ?
- Poils du nez : Fonction de filtrer les microbes et les poussières et de les empêcher de pénétrer dans la cavité nasale et dans les poumons.
- Poils du corps : Se protéger du froid et du chaud, de maintenir une bonne température. Ils font barrière aux agressions extérieures et participent à la sécrétion de la kératine, une protéine qui assure l'imperméabilité et la souplesse de la peau.
- Poils du pubis : Rôle dans l'attirance sexuelle en retenant les phéromones, limitent le risque de sécheresse vaginale, protègent les muqueuses génitales contre les infections.
- Poils des aisselles : Retiennent l'écoulement de la sueur et participent à la régulation thermique corporelle.
- Cheveux : ils constituent un bon isolant thermique, en protégeant notamment le cerveau du froid et du chaud.
- Cils : Protègent les yeux des agressions extérieures comme les gouttes de pluie, la sueur, les poussières et les autres impuretés.Aident à atténuer l'intensité des rayons du soleil et sont également un élément d'expression du visage.
- Sourcils : Agissent comme "des gouttières" et protègent les yeux de la pluie, des gouttes de sueur, des rayons du soleil et des poussières. Ils ont également un rôle dans la communication et dans les expressions du visage.
Point négatif à garder ses poils : J’ai envie de dire le regard des gens, les discriminations liées à la vue de poils mais l’avis d’autrui ne devrait avoir aucun impact sur ton choix.
La place des poils dans notre société :
Maintenant que tu sais à quoi servent les poils scientifiquement parlant, maintenant penchons-nous sur le côté psychanalyse de ceux-ci.
Les poils. Ils peuvent être coupés, épilés, rasés, détruits au laser, perçus comme signes de virilité pour certain.es, diabolisés et disgracieux pour d'autres... Ils se gardent par effet de modes ou sont retirés pour raisons esthétiques. Seraient t’ils liés aux normes sociétales ou personnelles ?
Si je parle de définition sociétale, en général, la pilosité serait signe de puberté, est synonyme de virilité. La peau lisse est donc synonyme de féminité (qui est d’ailleurs, généralement obtenu après une épilation.)
On remarque évidemment la persistance des stéréotypes du genre autour du poil. Le glabre = féminité et la pilosité = masculinité.
Selon la société, le poil reste donc un puissant marqueur de différenciation entre les sexes, un élément de la distinction entre féminité et masculinité.
Mais alors d’où viennent ces stéréotypes ?
Si on va encore plus loin sur la pilosité dans les films X, nous pouvons parler de la gêne liée à assimiler cette “nudité pilaire” à des comportements déviants sur la pédophilie. En effet, cela peut être lié à une société qui représente les signes de beauté par la jeunesse. Le fait de ressembler à un enfant, car la pilosité est présente qu’à partir de l’adolescence.
Constamment dans la recherche de paraître plus jeune, l’adulte ne chercherait pas à être infantilisé ?
Mais si on se penche plus sur la question, j’ai remarqué que c’est souvent de l’auto-mutilation (terme de se blesser soi-meme), je pense que les femmes souffrent beaucoup de cette représentation sexuel, elles-même car elles se “doivent” de ressembler à l’image qu’on en revoit. Alors que généralement, si l’on demande à un homme son avis sur la pilosité de sa partenaire, celui-ci ne réagira pas de manière négative.
-La société, elle-même… : Depuis notre plus jeune age on nous pousse à faire croire que pour être belle, une femme doit être imberbe. Que s’épiler est signe de propreté, et si on ne le fait pas c’est signe de négligence. Dès la plus jeune enfance, le genre féminin est construit pour apprendre à supporter tous les sacrifices dans l’espoir de s’embellir, dont l’épilation.
Infos plus :
D’ailleurs, phénomène inverse en Corée du Sud, certaines femmes qui sont anormalement peu poilues du pubis ont recours à des opérations de greffe de poils très coûteuses. Dans la culture coréenne, les poils pubiens sont un signe de bonne santé, de fertilité. Les femmes sans poils allant jusqu’à se sentir inférieures aux autres femmes. C’est fou ça non ?
Et pour infos : les hommes et les femmes ont le même nombre de poils sur le corps : 5 millions ! Mais en terme d’épaisseur, l’homme a un poil plus épais que la femme.
Du coup pourquoi est-ce un problème ?
Les poils et le regard des autres
“J’aime avoir la peau douce”, “je me sens plus beau.belle sans mes poils”, “c’est ma manière de prendre soin de moi”; “je me sens plus à l’aise sans mes poils, surtout par rapport aux regards des autres”.
L’épilation, c’est donc prendre soin de soi ou soin du regard des autres ?
Le poil c’est propre à chacun, c’est son corps, c’est accepter la naturalité de son corps, chacun est libre de faire ce qui est bon pour lui ou elle.
Le choix de s’épiler, se raser est une pratique accessible depuis bien longtemps, facile d’accès et surtout pour toutes personnes, prix, odeurs, formes, objets etc…
Le retrait de poils, c’est retirer sur la zone que tu souhaites, comment tu veux le faire, la quantité, la forme que tu souhaites et chaque raison de celui-ci est propre à chacun.
Je suis la première à dire, qu’en règle générale, chaque personne est libre de ses choix, tant qu'elle n'affecte pas autrui. Pour les poils, c’est pareil, t’en que tu es à l’aise avec ton corps et tes valeurs, c’est le principal. On entend souvent dire que certaine personne s’épile pour le plaisir et l’attirance de son partenaire. Si cela, te mets mal à l’aise ou ne te représente pas, essaye de communiquer avec lui.elle et de voir le “pourquoi” et de le régler avec le “comment”. Je pense qu’il. elle te préférera à 100% à l’aise et aimante avec ton corps.
On peut également se poser la question sur : “mais être totalement épilé n’est t’il pas une pratique malsaine ?” Pourquoi devoir être 100% épilé alors que le poil, c’est naturel ?
Cela a toujours été dans nos mœurs, les mœurs transmises par la société. Nous avons grandi avec et elles sont devenues une “habitude”. L’épilation a été perçue comme signe de selfcare, de “prendre soin de soi” donc c’est devenu une routine. Mais si cette routine est valorisante et apporte du bien-être, C’EST VALIDE.
Le bien être physique joue sur le bien être mental donc rien n'empêche l’un sans l’autre.
Si tu préfères t’épiler parce que tu te sens fraîche, propre, beau, belle, sexy, désiré.e, naturel.le, en accord TOI… FAIS LE !
Ne pense pas au regard des autres mais au regard que tu as sur toi même, le plus important c’est de s’assumer et de se respecter, avec ou sans poils.
Je ne m’épile plus, et alors ?
Après le no-bra, c’est au no-epilation de s’imposer ! Comme pour le no bra et le no make-up, le confinement a accéléré cette volonté d'en finir avec certains diktats, et de revenir à une beauté plus naturelle, plus essentielle.
La pratique du no-epilation est une pratique tellement simple et rapide : tu ne fais rien et tu laisses ton corps faire sa petite vie, tu ne touches plus à tes poils !
Faire le choix de ne plus s’épiler c’est abandonner le rituels de beauté imposés par la société occidentale actuelle. Laisser pousser ses poils aux jambes, ainsi que ceux des aisselles ou encore du maillot.
Pour certain.es, choisir de ne pas s'épiler, poilu·e ou non, peut être une source de confiance en soi et de libération.
On y retrouve beaucoup d’avantages, comme celui du temps, car l’épilation c’est du temps. Perçu auparavant comme une contrainte, le fait d'arrêter de s’épiler apporte plus de temps pour d’autres choses. C'est également accepter son corps au naturel, retrouver la sensation naturelle, de poils en bonne santé et soyeux.
On peut parler aussi d’économie, limiter l’achat de produits de rasage et épilation, limiter également l’achat de produits mauvais pour la peau.
En termes de sensation, plus de douleurs lors de l’épilation ou d'inconfort ressentis lors de la repousse.
En termes psychologiques, un gain de temps et d’énergie, une libération de la préoccupation mentale liée à cette pratique, par exemple de penser à programmer son épilation lors d'événements, de soirées ou de tenues etc…
Un frein à la pression sociale : Les mentalités ont considérablement évolué, les pressions et injonctions sociales demeurent un frein à l'arrêt de la dépilation. Beaucoup de personnes vont arrêter l’épilation afin de se "révolter" contre les diktats mis en place par la société mais malgré le changement de mentalité, ils resteront toujours présents…
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Nous avons demandé à la communauté Clitty de donner son avis sur les poils, voilà certaines de vos réponses :
“C’est normal, c’est naturel !”
“ils sont là de temps en temps ils disparaissent puis reviennent et ce n’est pas un problème”
“que c’est des poils, chacun fais ce qu’il veut !”
“On y pense pas”
Notre avis ?
Chez Clitty, notre choix a été de montrer des personnes libres, fières et à l’aise dans leur corps. Nos mannequins sont libres d'être épilé.es ou non. Une personne est belle au naturel et l’essentiel est l’acceptation de soi. La pilosité n’est pas un problème, ça reste ton corps, ton choix et si tu te sens bien comme ça, c’est le PRINCIPAL. Aucun poils n’a fait de mal à personne. 🙂
Et petit rappel prévention : si tu te rases ne partage pas ton rasoir avec machin ou truc car cela peut produire une transmission de maladie.
Et toi ? Tu en penses quoi ? N’hésite pas à nous partager ton avis 🙂
marie & la rédac’ Clitty
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